Zoom’Art Magazine

“Une nouvelle approche de l’Art”

Magazine Digital

La première semaine de décembre a eu lieu le festival SoBD tant attendu à Paris et en décembre dernier, le pays invité fut l’Espagne. L’institut Cervantes de Paris a accueilli ce festival.
Comme capitale encore en vigueur de nombreuses expressions artistiques, le neuvième art que nous comprenons comme la bande dessinée ne pouvait pas être en reste, c’est pourquoi la 13ème édition de ce festival a été attendue par beaucoup en raison de la pertinence acquise ces dernières années. De plus, il n’est pas surprenant qu’il ait acquis un rôle de premier plan sachant que la France et les cultures francophones ont énormément développé cet art graphique.

Pour cette édition, un pays invité d’une grande importance sur le sujet, l’Espagne, a été choisi. Le marché espagnol et français en ce qui concerne la bande dessinée sont très liés depuis des années car de nombreux artistes espagnols travaillent ou ont travaillé pour des éditeurs français (également comme partie de l’exode durant la bien connue dictature dans le pays ibérique). Pour cette raison, le SoBD a compté sur ce pays comme invité central, non seulement pour cette production d’auteurs que nous connaissons déjà en France, mais aussi pour tous ceux qui restent à découvrir et sont des références en Espagne, ainsi que pour élargir la connaissance de cette discipline en Espagne.

L’un des jours les plus importants en ce qui concerne cette thématique a eu lieu le mercredi 29 novembre à l’Institut Cervantes de Paris, un événement sous forme de colloque dont le titre était “Des bandes dessinées avec un accent espagnol”.
Dans ce colloque intéressant, diverses thématiques autour de la discipline et de son contexte, tant dans le pays hispanique que gaulois, montrant la convergence des influences entre les deux, ont été traitées.

Des personnalités marquantes, tant françaises qu’espagnoles, où ont eu leur place le monde de l’illustration et de l’édition, ont participé. Ce fut une journée enrichissante où des sujets tels que les artistes pendant la dictature, le renouveau de la bande dessinée espagnole au milieu du XXe siècle ou les influences dans le contexte franco-belge ont été abordés. Tout cela, comme nous l’avons dit, de grands illustrateurs comme Kim ou Marika Villa qui apportaient leur propre expérience et, bien sûr, leur opinion.

Ruben Ortiz Rubio,
Diplômé en Histoire de l'Art à l'Université de Saragosse
Master en gestion du patrimoine culturel
Boursier à l'Instituto Cervantes de Paris, domaine du Département de la Culture et fonctions de gestion

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