Zoom’Art Magazine

“Une nouvelle approche de l’Art”

Magazine Digital

Entre 1420, début de la renaissance Italienne après une période de grande violence et 2020 ou l’on est confronté aux mêmes problèmes de décadence morale et destructrice de nos sociétés. Un article très intéressant d’Alain Bazard à n’ait pas raté !

Depuis le début du 21ème siècle le monde subit des mutations globales, révélatrices d’un bouleversement grave des fondements de nos sociétés. L’ancien monde est en train de basculer et l’on commence à s’apercevoir également que le marché de l’art est devenu une énorme escroquerie mercantile. Les ventes spectaculaires, soutenues artificiellement par la finance et la spéculation planétaire ont atteint des sommets vertigineux.

 En 2013 Jeff KOONS avec « Ballon Dog » à atteint 58,4 millions de dollars chez Christie’s alors que récemment un sublime BOTTICELLI a été vendu 45 millions de dollars. Ce constat est aggravé particulièrement en France par le ministère de la culture qui s’emploie à lutter contre toutes formes de représentations non conforme a ce marché néo-capitaliste mercantile en, trahissant ce qui est sa mission première, soutenir la liberté de création des artistes vivants dans son propre pays et, non, en asséchant les subventions allouées aux salons historiques reconnus d’utilité publique qui sont indispensable à l’émergence de nouveaux talents.

 L’évolution de la communication grâce à internet et, réseaux sociaux, aux contenus d’une violence sans limites tétanise nos dirigeants et sape les fondements de nos sociétés. Pour les artistes cette période trouble est le ferment et l’opportunité d’une « RENAISSANCE » qui nous est facilité par cet accès instantané à toute la planète, clé pour la diffusion d’un nouvel, Art post contemporain qui a pour but de redonner aux arts plastiques un sens profondément humain, de retourner vers ce qui est vital et permanent en l‘homme en s’appuyant sur les richesses du passé et remettre en valeur la beauté plastique du monde, des objets, de la nature et de l’être humain dans une recherche esthétique sans concessions.

 Cette renaissance se concrétise par l’explosion des tendances « liées au surréalisme et, au fantastique sans oublier la BD et le Street art synonyme de liberté qui appliquent déjà ces règles d’or représentées particulièrement par ces groupes qui ont échappés à l’emprise destructrice étatique comme, « Le Cercle des   artistes Européens », « les héritiers de Dali » qui rayonne de l’Espagne à la Pologne en passant par l’Allemagne, sans oublier de marquer d’une pierre blanche la dernière fondation dédiée au «Supra réalisme » crée par Mad-JAROVA qui vient se ranger aux cotés de la fondation TAYLOR au service des artistes depuis 1844. Je terminerai par cette métaphore de Jean Marie GAUTIER « Quand le fruit est pourri, le noyau se fend et la graine germe pour une croissance qui, à son tour sera une aventure. Il est plus aisé de se vautrer dans la décadence que d’en sortir. »

Alain Bazard

1961 Reçu à L’école Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
1984 à 1994 Sociétaire du Salon d’Automne. En permanence dans les galeries Japonaise.
Depuis 2013 Président de la section peinture au Salon des Artistes français.
2014 Médaille d’Honneur. 2017 Prix TAYLOR.
Mouvement Les héritiers de DALI : 2015 Trophée Apocalypse Dore prix du jury.
Critique d’art membre de l’AMSC Reijinsha à Osaka et directeur artistique pour les Expos Japonaise OASIS à Osaka et Monaco.

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