Le retour actuel de la peinture sensuelle, vainquant le conceptualisme, sollicite aussi l’observation revisitée sur sa symbolique, histoire et maïeutique.
L’essai original de Igor KUBALEK de 2020 « Propos sur la démarche figurative en art actuel » survole la justification de la valeur symbolique de la figuration en peinture. Sa forme compacte rend sa lecture relativement difficile.
Notre époque de déclin occidental, de la globalisation du marché et de la mondialisation du mauvais gout, est cataloguée avec sarcasme comme une « Epoque Formidable » dans laquelle tout est possible, mais rien n’est réalisable. Le déclin provient des malentendus de divers transferts culturels. Les artistes réels, hors du mainstream du marché global des pouvoirs publics et des méga galeries privées, sont considérés comme des « Témoins de l’Epoque Formidable ».
Le corps est un symbole, celui de l’action, du libéralisme. Il symbolise notre fragilité temporelle. La démarche figurative au sens large incarne la perception. C’est un raccourci de l’entrelacement du sujet-artiste, sujet-thème, objet artistique. Le message artistique partant de la perception est un étendard de la vie organique, entité unie et unité entière. Elle formalise l’imperfection immanente aux objets créés par l’Homme qui, Lui, est un symbole intellectuel de toutes les mesures, symbole spirituel de la finalité de la vie qui est la vie même, et par la suite un symbole sociétal de la culture occidentale basée sur le respect d’autrui et de la liberté individuelle.
