Zoom’Art Magazine

“Une nouvelle approche de l’Art”

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Nous abordons à nouveau la question « Non Art » avec l’artiste français Alain Bazard, également critique d’art, grâce à sa précieuse collaboration. Il est Membre du Cercle des Artistes Européens, récompensé à de nombreuses reprises, et qui a exposé dans plusieurs pays. Président de la section Peinture du Salon des Artistes Français dans le cadre du Salon d’Automne, directeur artistique des expositions à Osaka et Monaco parmi de nombreuses autres activités importantes.

N’en déplaise aux fossoyeurs de l’art au service d’un humanisme consensuel dans lequel nos tendances cohabitent sans concurrence et démontrent que les modes et les contres modes, propres à notre époque ne sont pas la panacée. Actuellement les institutions étatiques, avec le soutient des médias continuent d’imposer le NON ART par le rejet des normes artistiques conventionnelles en orientant les subventions destinées à l’ensemble des artistes vers l’AC. Le but du ministère de la culture et de ses officines FRAC et DRAC étant d’aboutir à la disparition des salons historiques. Ces aides financière viennent se coaguler avec les puissances de l’argent qui inondent déjà le degré zéro de l’art dit « Contemporain » en, l’imposant tapageusement et en encourageant sa médiocrité illustrée par, la fusion de la pornographie avec le néant. Le conceptuel a atteint ses limites, acculé par les attaques de plus en plus nombreuses de sa propre élite intellectuelle.


Buren, porte étendard de l’art officiel depuis des décennies, dans un moment de lucidité, déclarait dans le nouvel Observateur : « il n’y a que deux choses qui puissent faire changer la situation actuelle de l’art, ou bien il y aura un bouleversement social violent, et alors ce ne sera pas seulement l’art qui sera bouleversé, ou bien une nouvelle génération d’artiste dira « Ça suffit ». Déjà, Guillou, en 1954 écrivait dans : « Le déclin de la sagesse dans le
monde contemporain » « Nos élites, après avoir paralysé les intelligences, s’en prennent à l’être charnel pour l’asservir et le dégrader ».

Alain BAZARD
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