Zoom’Art Magazine

“Une nouvelle approche de l’Art”

Magazine Digital

Si on parle du Saxophone, dont on parle français et la France représente le point de repère mondiale de la tradition du Saxophone, soit pour ce qui concerne le répertoire soit pour les virtuoses historiques de cet instrument. On peut signaler, par ailleurs, que l’expression musique électroacoustique est typiquement française, le genre se dénomme en anglais electronic music ou tape music, en allemand elektronische Musik, en italien musica elettronica. C’est en France surtout que la musique électroacoustique a fleuri comme un genre à part, avec ses créateurs propres, ses circuits de diffusion, voire son public spécifique. La musique électroacoustique est à la fois un genre et une technique, et cette technique est susceptible d’être associée de mille façons aux techniques traditionnelles (musique « mixte », pour instruments et bande magnétique) et d’évoluer dans les directions les plus variées. Le mot d’ordre de certains centres de recherches, comme l’I. R. C. A. M. de Paris, rejoignant en cela le goût croissant de la musique contemporaine pour les hybridations, le mélange des moyens, semble être d’arracher cette musique à son isolement pour la pratiquer en association avec les techniques instrumentales, audiovisuelles. Le sens de l’histoire leur donnerait-il bientôt raison qu’il ne faudrait pas pour autant déplorer ce statut marginal, qui nous a valu des chefs-d’œuvre comme ceux de Pierre Henry, François Bayle, Bernard Parmegiani, Alain Savouret, Ilhan Mimaroglu, etc., où se trouvent approfondis et exaltés les moyens propres de la musique électroacoustique

Jean-Claude Risset (né en 1938) est un compositeur français de musique électronique. Arrivé aux Bell Labs en 1964, il utilise le logiciel MUSIC IV de Max Mathew pour recréer numériquement les sons des cuivres. Il a réalisé des enregistrements numériques de trompettes, puis a étudié leur composition timbrale à l’aide d’outils d’analyse de spectre « synchrone de hauteur », révélant que les harmoniques de ces instruments différaient considérablement en fonction de la hauteur, de la durée et de l’intensité. De 1975 à 1979, il devient directeur de l’informatique musicale de l’Ircam et travaille en étroite collaboration avec Pierre Boulez.

Massimiliano Donninelli - Chef d’Orchestre et Compositeur

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